Comme énoncé plus haut, deux points revêtent une importance particulière pour la réussite d’une stratégie de prévention : l’alimentation et la vaccination.

Concernant les pratiques alimentaires : Il est aujourd’hui acquis que les Clostridium spp. se propagent rapidement dans les environnements présentant une forte concentration en protéines. Les animaux nourris d’une herbe fraîche et riche en protéines sont donc prédisposés à développer ces maladies. Il est par conséquent essentiel que les animaux aient un accès illimité à du foin frais. En procédant ainsi, l’éleveur s’assure que les animaux consomment moins d’herbe fraîche quand ils se trouvent au pâturage.

Concernant la vaccination : Il existe de nombreux vaccins sur le marché. La plupart des programmes de vaccination s’adressent aux brebis gestantes de façon à ce que, via le colostrum, la mère transmette un maximum de son immunité acquise à son agneau. La plupart des vaccins disponibles sont inactivés et, de manière générale, combinent 2, 3, 7 ou 8 organismes clostridiaux. Une mère ayant reçu deux doses à un mois d’intervalle, puis un rappel un mois avant la naissance, semble transmettre une immunité adéquate à son agneau. En outre, les animaux destinés à la reproduction devraient aussi intégrer le programme de vaccination des adultes.