Cet article est également disponible en:

Informations pratiques sur les maladies dites « Iceberg »

Nom de la solution : Informations pratiques sur les maladies dites « Iceberg ».

Objectif : Identifier l’adénomatose pulmonaire ovine (OPA), la Visna Maëdi (MV) ou la paratuberculose dans un cheptel et prendre des mesures pour minimiser leur impact.

Description :

Cette solution comprend une série de fiches techniques et de vidéos qui expliquent comment identifier l’OPA, la MV ou encore la paratuberculose dans un cheptel et prendre les mesures nécessaires pour minimiser leur impact.

OPA

Visna Maëdi

Paratuberculose

Sujet: Santé

Production : Lait / Viande

Catégorie animale : Brebis

Besoins / Enjeux : Mauvais état corporel.

Il est nécessaire de diffuser des informations au sujet des maladies « Iceberg » pouvant altérer l’état corporel des brebis.

Niveau de solution : Connaissance / Pratique

Pays : Royaume-Uni

Comment la mettre en place :

Examinez le cas de brebis maigres et pour lesquelles aucun facteur ne permet d’expliquer une perte de poids. Prenez, par exemple, le cas de brebis bien nourries échouant à prendre du poids au cours des 2 mois suivant le sevrage.
L’autopsie peut faire partie des actions menées et il pourrait s’agir d’une solution tout à fait rentable pour parvenir rapidement à un diagnostic. Des échantillons de sang/de fèces peuvent être prélevés.
Apprenez à reconnaître la façon dont ces maladies se présentent au sein d’un troupeau :
- Paratuberculose — brebis perdant du poids, mais conservant un appétit normal.
- OPA — brebis présentant les symptômes d’une maladie respiratoire, mais qui ne réagit pas aux traitements administrés ; ces brebis peuvent être très maigres et mourir de manière soudaine.
- VM — les symptômes peuvent varier, mais la liste comprend : un taux d’incidence des pneumonies plus élevé, une perte de poids, une allure anormale, des mammites, une forte mortalité néonatale et une faible croissance chez l’agneau.
Ne conservez pas d’agnelles nées de brebis positives pour le renouvellement.
Prenez des mesures pour minimiser la propagation de la maladie et le problème qu’elle représente. Ex. : réduction de la densité du cheptel, minimisation du temps passé dans la bergerie, distribution des repas dans des auges.
Contre la paratuberculose, la vaccination pourra s’avérer efficace, mais elle n’éradiquera pas la maladie au sein du troupeau.

Bénéfices attendus :

La réduction de la prévalence de ces maladies dans le troupeau entraînera une hausse dans sa productivité, améliorera le bien-être des brebis ainsi que leur longévité. Les animaux de remplacement seront en meilleure santé.
Dans certains cas, l’éradication de ces maladies sera possible.

Aspects économiques

L’impact des maladies dites « Iceberg » au sein d’un troupeau varie énormément. Les avantages économiques de l’application de mesures de biosécurité dépendront de multiples facteurs, notamment : la prévalence du troupeau, les maladies dites « Iceberg » concernées, le type d’exploitation ovine, la capacité de l’exploitation à mettre en quarantaine et à tester les animaux, et les coûts de dépistage des maladies.
Il n’est pas possible de dépister certaines maladies dites « Icebergs », chez les animaux entrants, avec une sensibilité et une spécificité suffisantes pour éliminer complètement la possibilité d’acheter des animaux malades. Ne pas acheter d’animaux serait une meilleure solution, mais elle ne convient pas à toutes les exploitations.

Aspects durabilité

Cette solution améliore l’efficacité alimentaire par brebis, comme par exemple pour la la paratuberculose qui a un impact sur l’absorption des nutriments dans l’intestin. Il y aura besoin de distribuer moins d’aliments supplémentaires car les brebis conserveront mieux leur état corporel.

Prérequis et/ou limites :

Il ne sera pas toujours possible de mettre en place les mesures censées limiter/réduire la propagation de la maladie.
Les animaux vaccinés contre la paratuberculose seront positifs lors d’un test sérologique (présence d’anticorps).
Aucun test sérologique ne permet le diagnostic de l’OPA.
La plupart des recherches menées sur la paratuberculose ont eu lieu en Australie, où le climat diffère totalement du climat britannique.