Bénéfices attendus :

• La mise en place de mesures protégeant le troupeau des maladies « iceberg » empêchera les pertes de production et garantira un certain niveau de bien-être et de longévité au cheptel reproducteur. Absence d’animaux malades chez les agnelles de renouvellement nées au sein du troupeau.
• Absence d’animaux malades parmi les individus en vente. Un bon statu sanitaire peut augmenter la valeur des animaux vendus.

Prérequis et/ou limites :

• Il est nécessaire de disposer de locaux dédiés à la mise en quarantaine.
• Il est très important que les mesures prises en matière de biosécurité soient performantes.
• À cause des dépenses engendrées, il sera peut-être nécessaire de prioriser certaine(s) maladie(s) et de concentrer les actions sur celles-ci.
• Aucun test sérologique ne permet le diagnostic de l’OPA.
• Une échographie des poumons ne garantit pas l’absence d’OPA.
• La nature de ces maladies (ex. : lymphadénite caséeuse et paratuberculose) fait que la sensibilité et la spécificité de ces diagnostics sont plus faibles qu’attendu.
• Prix de l’analyse par rapport à la valeur de l’animal.

Aspects économiques

L’impact des maladies dites « Iceberg » au sein d’un troupeau varie énormément. Les avantages économiques de l’application de mesures de biosécurité dépendront de multiples facteurs, notamment : la prévalence du troupeau, les maladies dites « Iceberg » concernées, le type d’exploitation ovine, la capacité de l’exploitation à mettre en quarantaine et à tester les animaux, et les coûts de dépistage des maladies.

Aspects durabilité

Cette solution améliore l’efficacité alimentaire par brebis, car la paratuberculose aura un impact sur l’absorption des nutriments dans l’intestin. L’adénomatose pulmonaire ovine aura également un impact sur l’efficacité alimentaire des brebis, en raison de leur affaiblissement général. Il peut également être nécessaire de donner moins d’aliments supplémentaires car les brebis conserveront mieux leur note d’état corporel.